Contexte : Toujours cette incertitude par rapport au futur. Le sentiment d'absurdité est, à cette époque puissant.

 

Ensemble


Viens, donne-moi la main

Ensemble suivons le chemin

Viens donne-moi la main

Le soleil se lève demain


Là-bas, là-bas, là-bas

Tout est noir, le ciel, les villes, les rues, les gens

Tout est noir et même le vent

De l'amour on ne fait cas

D'espoir, il n'y a guère

Quand dans un mode de fer

Sans cesse, on prépare la guerre


Les armes ont pris la place des âmes

Elles couvriront le monde de flammes

Aussi. Viens donne-moi la main

Ensemble suivons le chemin

Viens donne-moi la main

Et même s'il est vain

D'espérer autre chose que la fin

Crois en la vie

Et à la mort souris...

Contexte

J'étais volontaire pour un service militaire de 2 ans (instituteur, c'était le pied). C'est durant cette longue séparation d'avec ma famille que je me suis rendu compte que mes parents m'étaient indispensables. Que comme moi, ils avaient besoin de reconnaissance, d'amitiés, de geste et que, désormais que je pouvais m'assumer,  je me devais de leur renvoyer la balle et les considérer en plus, comme des amis.
 
Age : 22 ans

Contexte

Donner un sens à mes pas, penser que la vie n'est pas un hasard absurde. C'est l'époque ou je cherche une réponse, un sens à la vie au delà des formes visibles. A cette époque j'ai appris qu'aussi loin que notre technologie nous permettrait de voir (plus on voit loin, plus on remonte dans le temps), il ne serait jamais possible de découvrir l'origine, ceci à cause de la lumière générée par la création de l'univers.

Année : 29-07-1984 Age : 22 ans

Contexte

 Le monde me semble déshumanisé. 

 Année : 21-09-1983 Age : 21 ans

Texte

Les yeux vidés de lumière
Les yeux fixés sur un point
La bas, au loin, si loin
Se souviennent-ils de leur jeunesse ?
Ces humains privés d'amour
Vers où marchent-ils ? Ils vont
Sans un regard autour
Sur un fragile pont
Sans garde fou
Au loin la noirceur d'un tunnel
Où ils se fondent tel
Des ombres dans la nuit
Au loin, les machines et leurs bruits
Les sirènes et leurs cris

Mais Dieu, quel silence ! Quel silence !

Contexte

 Mon premier béguin. Au cours de provencal, elle arrivait toujours en retard. Lorsqu'elle ouvrait la porte, elle arrivait dans un flot de lumière. Aussi timide l'un que l'autre nous avions échangé que des regards .

Année : 02-06-1983 Age : 21 ans

Texte